Quand vous n’avez pas conscience de vos peurs, ce sont elles qui finissent par diriger votre vie…
Ce sont elles qui vous empêchent de vivre la vie que vous voulez vraiment vivre : ce sont elles qui vous paralysent lorsque vous avez envie de vous lancer dans la poursuite de vos rêves. Ce sont encore elles qui vous bloquent à aller parler à cet(te) inconnu(e) ou bien lorsqu’il s’agît de demander une augmentation à votre manager. Lorsque vous n’osez pas vous lancer dans la création de votre propre entreprise… encore elles ! Et lorsque l’on n’ose pas demander de l’aide… oui encore elles ! Mais de quoi avons-nous peur ? Cela va dépendre pour chacun d’entre nous : cela peut aller de la peur de ne pas plaire, la peur d’être jugé(e) et critiqué(e), la peur de ne pas être aimé(e), la peur d’échouer, la peur du ridicule etc… et vous, de quoi avez-vous peur ? et en quoi ces peurs vous empêchent de devenir l’Entrepreneur de votre Vie ? Evidemment, lorsque l’idée m’est venue de créer et organiser le « Sommet Francophone des Entrepreneurs de leur Vie » sur Internet, oui j’ai eu très peur… et j’ai toujours peur d’ailleurs. Et si j’avais écouté mes peurs, je ne me serais jamais lancé. Cette expérience hors de ma zone de confort m’aura appris que la peur finalement reste là, mais qu’après ‘entrainement’, il est possible d’en prendre conscience, de prendre du recul et de s’en détacher, pour enfin changer sa relation avec ses peurs : bref, on arrive à faire ami(e)-ami(e) avec nos peurs. C’est quoi faire ami(e)-ami(e) avec ses peurs ? Commençons déjà par dire ce que ce n’est PAS… Faire ami(e)-ami(e) avec ses peurs, ce n’est PAS faire comme si elles n’existaient pas, ce n’est PAS leur tourner le dos, ce n’est PAS ne pas les écouter ou les fuir… consciemment ou non. Est-ce que vous feriez cela à un ami ? Non, au contraire ! Faire ami(e)-ami(e) avec ses peurs, cela sous-tend de les observer et de leur prêter attention, de les accueillir avec bienveillance comme si nous regardions un petit enfant apeuré – et parfois même en rire toujours avec bienveillance - (non mais franchement parfois quand on se rend compte de nos peurs, on réalise à quel point cela peut être franchement ridicule d’avoir peur de certaines situations !!), et de les laisser prendre la place dont elles ont besoin pour s’exprimer. Mais c’est aussi savoir leur poser des limites, avoir un positionnement clair et ferme vis-à-vis de ses peurs, comme avec un ami. Alors comment je m’y prends pour être « ami(e)-ami(e) » avec mes peurs ? Je m’octroie régulièrement des temps pour moi dans ma journée pour observer ma météo personnelle (mes sentiments, mes sensations, mes ressentis etc…). Et lorsque je ressens de la peur, ma première action c’est d’appuyer sur le bouton « pause » et de porter mon attention sur ce qui se passe en moi, dans mon corps. Je vois la peur non pas comme une émotion négative mais plus comme un messager, signal d’alerte par rapport à quelque-chose que je perçois (à raison ou à tort, consciemment ou non) comme un danger ou une menace. D’où l’intérêt d’y prêter attention et de la reconnaître parmi le panel de toutes les autres émotions ! C’est là où ma pratique de la pleine conscience (ou ‘mindfulness’ en anglais) m’aide beaucoup. Cela me permet de détecter quand je ressens de la peur d’une part, de l’identifier - oui il s’agît bien de la peur, et non pas d’une autre émotion -, de savoir comment y répondre habilement (s’il y a un réel danger, il vaut mieux réagir au plus vite !), et surtout être consciente de toutes les pensées que je peux avoir à ce moment-là car bien souvent celles-ci ne reflètent pas la réalité et pire, elles alimentent davantage la peur… Concrètement, je m’arrête et je vais aller voir dans quelle partie du corps cette peur se niche, l’observer sans la juger et sans analyser, y accorder du temps et de l’attention. Je l’accueille, je lui permets d’être là – cela peut prendre plus ou moins de temps - et je lui laisse la place dont elle a besoin… je lui souris et j’écoute ce qu’elle a à me dire... c’est comme pratiquer l’écoute active avec un(e) ami(e) ! Et pourquoi ne pas « prendre cette peur dans vos bras » comme on ferait un câlin pour réconforter un(e) ami(e) ? Prise de conscience, accueil, bienveillance… voilà comment je fais pour faire ami(e)-ami(e) avec mes peurs. Mes peurs, elles sont toujours là, elles ne sont pas dissoutes. Mais ce ne sont pas elles qui dirigent ma vie. Je pense qu’il n’y a pas de recette miracle universelle car nous sommes tous uniques. Donc ce qui fonctionne pour moi n’est pas forcément ce qui va fonctionner pour vous, aussi je vous invite à essayer si le cœur vous en dit, à expérimenter, à adapter si besoin, et à adopter si cela apporte une valeur ajoutée dans votre vie. C’est une de mes philosophies de vie. Si je partage mon expérience aujourd’hui, c’est parce-que je crois au pouvoir de l’inspiration : « partager pour inspirer et inspirer pour agir ». Mais ce n’est pas une prescription à suivre à la lettre ! Si vous avez une autre manière de faire ami(e)-ami(e) avec vos peurs, n’hésitez pas à commenter ci-dessous ! 😊
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